Au détour des fils de la toile, j'ouvre parfois cette petite lucarne sur mon antre, pour vous dévoiler des bouts secrets de ma bestialité.
Selhnh
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Luna, Selenne, je viens de passer deux jours en son sein consumé par un feu intérieur qui s'enflamme et s'éteint à la lune gibbeuse.
Ai-je croisé le chaperon noir ?
Peut-être même que j'en ai croisé deux... Deux petits cœurs rebelles, vivants et pleins d'énergie.
Le loup est épuisé mais heureux !
Bouge ! Ta place n'est pas avec moi, nowhere. Bouge ! Lève toi, ta place n'est pas à côté de moi, nowhere. Bouge ! Quitte la scène, je ne peux lier mon âme à la tienne, nowhere. Fuis ! Ma route t'emmènera nulle part... Mon âme est noire, si noire. Tu es si loin, si inaccessible. Et pourtant, j'ai juste à tendre la main pour te caresser la joue. Nowhere ! Mais juste un mot de toi, ce mot que je crois voir dans tes yeux. Et je traverserais les murs, briserais les chaines, et tout s'arrêtera sauf le désir. Now Here !
- Dans quelques jours je te rejoints. Je t'ai rattrapé... - Tu vois... Tu vieillis. Tu te moquais bien de moi ! Tu auras toujours de l'avance que tu me répondais. - Et c'était vrai... Tes cheveux blancs et ta barbe toute grisonnante ! Oui c'était vrai, quand je te regardais je pouvais me dire, c'est ma tête dans 14 ans, ou presque. - Hahaha, tu étais trop sage ! Tu as sûrement moins de rides que moi aujourd'hui, que celles que j'avais déjà, il y a 14 ans. As-tu la barbe ? - Non, jamais ! Je vous ressemble trop sinon et ça fait mal dans le miroir ! - Pourquoi ça fait mal ? Souviens toi, je t'ai appris à écouter Brassens et il disait quoi ? Ce n'est rien que Comédie - que de fausse sortie ! - Oui... Mais Patou, tu n'es pas parti seul ! - ... - Le Yan t'a emboité le pas, très vite, trop tôt ! Quoi ? tu ne savais pas ? - Non ! Comment ? - A moto...Tout est lié. Il a acheté son gros cube, avec les sous qu'on a touché de ton assuranc
Je suis un chasseur. Chaque instant de ma vie est consacré à cette unique activité, mon combat. Tant d'années à sillonner les campagnes, les villes, les mégapoles. J'ai appris à disparaitre, à n'être plus personne, je n'ai plus d’existence pour l'administration, ni papier, ni empreinte... Je m'excuse si un jour je vous ai fait du tort, en m'introduisant dans votre maison pour vider le frigo, si vous avez perdu quelques salades, tomates ou melons, une poule ou un canard dans votre basse-cour. Mais je ne peux être désolé, c'est une nécessité pour moi, pour vivre, il me faut manger. Car mes proies ne sont pas comestibles. Non, mes proies sont des aberrations, des monstres, vivant parmi vous, au milieu de vous. Vous avez peut-être croisé le regard de l'un d'entre eux, partager un repas à sa table ou un verre dans un bar. Une de ces créatures maléfiques... Elles sont comme vous et moi, d'apparence humaine. Parce que c'est ce qu'elles s
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