Le déchirement intérieur

une rage sanguinaire La course dans la forêt est vivifiante. Le parfum de résine, de mousse au cœur de la nuit humide procure une force sereine. Si ce n'est cette rage qui dévore les entrailles, l'effort se prolongerait jusqu'au bout de la nuit. La soif de sang reste la plus forte. Cette malédiction détruit le peu d'humanité, la conscience qui s'éteint lorsque le loup prend le dessus. C'est une douleur profonde, un faim ravageuse que rien ne peut apaiser. Seul la mutation est encore plus douloureuse, les os qui craquent, la peau qui se déchire... Le loup trouvera sa victime mais l'homme ne s'en souviendra pas.